Les Roches blanches, été 2025.

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Au printemps 2014, j’entreprends un travail en photographie argentique, aux Roches blanches. J'ai commencé ce projet avec la volonté de créer des mises en scène participatives, dans un jeu d'improvisation et de va-et-vient avec les habitant.es. Petit à petit j'ai abordé la vie au quotidien, apprécié le temps.

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J’ai pu y découvrir une ruche créative, un petit bourg investi par des bricoleur.euses, des artisan.es, des cultivateur.rices, des apprenti.e.s, des ouvrier.e.s, des familles, des voyageur.euse.s, des gens issus de tous horizons... un lieu dans lequel s’établit, sans convention, une affirmation de la vie et de valeurs positives.

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Au terme de deux années, j’ai monté un diaporama sonore que j’ai projeté dans le « home cinéma » des Roches. Puis j’ai réalisé des tirages argentiques sur papier photo et sur objets de récupération, qui ont été présentés en 2019 à Douarnenez, dans la structure du « Cri suspendu ».

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De par sa nature même, le collectif des Roches n’a cessé d’évoluer, de se transformer, et le fait même de parler de collectif n’est pas évident. Cependant, il y a un lien qui unit ardemment tou.tes celles et ceux qui passent, à ce petit bout de roche.

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Depuis le 4 août 2025, devant la menace de la vente aux enchères du lieu le 3 septembre, sans consultation des habitant.es qui le font vivre depuis 15 ans, et la méconnaissance de la nécessité d’existence des Roches Blanches, j'ai tenu à apporter mon soutien pour la légitimation de ce lieu ressource. J’ai ainsi proposé aux habitant.es de réaliser leur portrait. En argentique, noir et blanc, au moyen format.

C’est un projet en évolution, de même que ce qui se déroule aujourd’hui.

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J'ai publié sur Instagram un portrait chaque jour, réalisé pendant ce mois d’août 2025.

La vente ayant été reportée au 17 décembre, je continue cette chronique photographique journalière, que je publie désormais tous les week-end.

Un haïku accompagne chaque photographie.

https://www.instagram.com/fannypenin/